Quand je regarde l'écran, l'écran me regarde.
Film du Mois de Mai : The Darjeeling Limited
Découvertes (ciné/DVD) :
Iron Man, de Jon Favreau 6.5/10
Indiana Jones & le Royaume du crâne de cristal, de Steven Spielberg 8.5/10
La Féline, de Jacques Tourneur 9/10
The Darjeeling Limited, de Wes Anderson 9.5/10
Films revus (DVD)
:
Les Aventuriers de l'Arche
perdue, de Steven
Spielberg 9/10
Indiana Jones & le Temple maudit, de Steven Spielberg 9/10
Indiana Jones & la Dernière Croisade, de Steven Spielberg 8.5/10
Le Silence des agneaux, de Jonathan Demme 9/10
Sur la route de Madison, de Clint Eastwood 10/10
Die hard 2, de Renny Harlin 3/10
A part pour le schizophréniquement génial
nouvel
Indiana Jones, j'ai eu assez peu de temps pour les compte-rendu en cet excellent moi de mai, cinématographiquement
parlant (à l'exception du décidément misérable Die hard 2).
Jonathan Demme me souffle toujours autant par la mise en scène, les ambiances et le montage de son
pamphlet féministe d'une fulgurance éminemment intelligente. L'Eastwood se confirme durablement comme l'une œuvres les plus sensibles, sincères et
riche de signifiés, jamais écrites. Quant à la trilogie Indiana, il est toujours bon de se la remettre à jour et de se rappeler à quel point chaque opus est heureusement différent des
autres.
Restent deux découvertes majeures : La Féline qui, sous des atours un peu
maladroits, se révèle un fabuleux crescendo dans la folie, sur fond de fantastique murmuré ; et le Wes Anderson qui, après La Vie
aquatique (sans doute l'un de mes films favoris) impose durablement un surréalisme délicieusement décalé et hors du temps. Il est peut-être l'un des rares cinéastes pouvant se réclamer
de Tati aujourd'hui, mais je ne saurais le réduire à une influence, tant son univers à la fois drôle, doux et amer se veut kaléidoscopique. Ce
dernier film tourne la quête initiatique en farce délétère dont l'émotion, jamais facile et toujours sincère, envahit de façon plutôt inattendue. Et quelle maîtrise du cadre !